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cot - commissions des officiels techniques
 
interclubs N 1 et officiels
Annick BIEHLER | 25 Avril 2009 (22h05)

Entendu cet après midi après l'AG financière et les commissions :

Un athlète qui participe à une épreuve des interclubs avec son équipe peut-il aussi être officiel dans le quotat demandé et se faire remplacer, le temps de son épreuve, par un autre officiel de son club de même qualification ?

J'ignore ce point de règlement et ne le trouve nulle part. Merci de me renseigner

Annick

interclubs N 1 et officiels
Gabriel LEROY | 26 Avril 2009 (16h06)

Bonjour,

Sur le règlement des Compétitions 2009 Nationales en page 97 « art 2108.3  les clubs …….seront sanctionnés d’une pénalité de 150€… de plus il sera infligé une pénalité de 700pts….pour n’ayant pas officié pendant la totalité de la compétition.

Chaque ligue à son règlement tu dois avoir la réponse dans l’opuscule de ta ligue.

Pour la ligue Midi Pyrénées c’est écris en toutes lettres « les officiels ne peuvent pas prendre part en tant qu’athlètes à cette compétition. »

Bon Interclubs

Re[2] interclubs N 1 et officiels
Annick BIEHLER | 26 Avril 2009 (21h11)

bonsoir,

Je n'ai pas de souci avec le règlement. Je m'étonne simplement, que sur un championnat de France interclubs N1, certains n'appliquraient pas le même règlement. Pour moi, un officiel, même s'il se fait remplacer, ne peut pas participer à une épreuve en tant qu'athlète à ces dits interclubs. C'est tout.

bon 1er tour des interclubs    Annick

Re[3] interclubs N 1 et officiels
Édouard ESKÉNAZI | 27 Avril 2009 (13h40)
La seule obligation que je connaisse est de fournir un officiel pendant toutes les épreuves qui lui ont été affectées. Mais il n'existe aucun règlement en N1 disant qu'on ne peut pas être à la fois juge et concurrent dans deux épreuves différentes (on ne peut évidemment pas être le juge de sa propre épreuve).
J'irai même plus loin: pour moi, si un masculin fait juge au poids pendant le poids féminin et si la féminine fait juge au poids pendant que l'autre lance au poids masculin, l'obligation de fournir un juge pendant toute la durée des concours de poids a été remplie.

Mais c'est sûr que si pendant que l'athlète lance le poids, il n' y a plus que 5 juges du club en activité au lieu des 6 requis, le contrat n'est pas rempli.
pour répondre à ce message et aux autres
Michel MELET | 28 Avril 2009 (01h10)

Ce que je vois moi dans le règlement interclubs c'est qu'un athlete de l'équipe est autorisé à participer à un nombre max d'épreuves sportives, je ne vois pas dans ses épreuves la possibilité de participer ( et on peut appeller cela comme ça) à "l'épreuve" de juge pour son club?
Voila à la suite ce que j'ai répondu à pratiquement la même question récente , sachant que lors de la réunion plénière de COT et de Bordeaux et de Pont à Mousson , nous nous étions très clairement prononcés contre cette double fonction athlete et juge ne serait-ce que parce qu'il n'y a plus de limite et que déja des gens ont trouvé le moyen de contourner la demande de fourniture du nombre de juges, et qu'il ya aussi des raisons techniques et de gestion de jury pour le refuser. Voila donc cette réponse :

"C'est une question qui doit s'adresser à la CSO, la question se rapporte aux règlements des interclubs. Mais je peux déja vous dire que non, parce qu'il n'est pas prévu qu'un athlete de l'équipe  participe à autre chose que les épreuves sportives et en nombre max défini par le règlement interclubs. Il y a aussi une explication à cela, c'est que cela obligerait le directeur de réunion à organiser son jury en tenant compte de l'indisponibilité d'un athlete (ou plusieurs) qui serait aussi officiel durant l'épreuve que fait cet (ou ces) athlete, or l'officiel fourni doit être à disposition du jury un point c'est tout.Par ailleurs si celui-ci se blesse durant son épreuve que feriez-vous pour le remplacer ensuite?
 A la limite il est accepté , parfois et très exceptionnellement, que durant l'absence d'un officiel celui-ci soit remplacé par un autre, mais aussi du même club et de même niveau ou plus, et dans le jury pour des conditions d'utilisations identiques au premier , ceci devant être accepté au préalable par le directeur de réunion responsable du jury et organisé (non pas improvisé dans l'instant) avec déclaration du nom , présentation licence à jour et justification de qualification.
L'attitude générale est de ne pas accepter cela car alors il n'y a plus de limite, y compris de s'arranger pour le pratiquer avec plusieurs "athletes/juges" voire non déclarés, or les délégués techniques doivent aussi vérifier que dans la liste des athletes de l'équipe déclarée il n'y pas des gens qui sont aussi dans la liste des juges fournis."

Re[5] pour répondre à ce message et aux autres
officiel francilien | 28 Avril 2009 (19h15)
"C'est une question qui doit s'adresser à la CSO ..."

Et bien justement, cette question a été posée à la CSO plénière de ce samedi (je suppose que c'est là, après la commission, qu'Annick en a entendu parler par ceux qui y étaient puisqu'elle écrit "Entendu cet après midi après l'AG financière et les commissions") et la réponse de la CSO a été oui.
A condition que l'obligation de fournir les 6 juges de la qualité requise aux postes qui leur ont été affectés soit assurée pendant toute la durée de la compétition.
et bien justement aussi...
Michel MELET | 28 Avril 2009 (22h56)

Je ne vois pas d'écrit en matiere d'organisation des interclubs les modalités d'organisation en conséquence que devrait avoir le directeur de réunion pour composer,assurer et suivre son jury, et suivant qu'il dispose de plus ou moins de juges qui doivent officier en concours( règle interclubs)

Je le dis tout de go , je commence à en avoir assez de cette vision toute latine qu'on a sur les règles et hors esprit logique, où sous prétexte qu'une chose n'est pas écrite elle n'est pas interdite et elle en devient autorisée. Avec cette approche et constatant que dans les règles ( même au delà de celles des interclubs) il n'est pas écrit l'interdiction d'officier au cours de sa pratique d'une épreuve, cela en deviendrait autorisé ? Un athlete pourrait donc se starter, ou juger la marche en la faisant lui-même, ou que sais-je puisque ce n'est pas écrit de ne pas le faire??? Et si je vais aux toilettes, et qu'il n'est pas écrit de ne pas uriner à côté de la cuvette, il deviendrait donc autorisé de le faire ????......

Et puis fournir un juge de remplacement de la "qualité requise", çà veut dire quoi "qualité" qu'est-ce qui oblige à remplacer un juge lancer par un juge lancer? surtout si déja on a fourni que des juges de concours ( on ne se souciera plus de satisfaire à l'obligation de nombre de juges devant officier en concours), et suivant le rôle affecté au juge à remplacer sur un jury il pourrait y avoir un remaniement ponctuel à faire voire même pouvant toucher un autre jury !  ce qui me désole encore plus c'est qu'ayant tout à faire pour maintenir à défaut de développer l'effectif de jury, or on n'arrête pas d'accepter des dispositions qui vont à l’encontre de cela. Et puis l’athlete/officiel accepté en interclubs qui l’obligera dans les autres compétitions à en faire autant ??? il s’en tiendra à la fonction d’athlete, laissant là le jury dans son effectif minimum !

la synergie sinon rien
daniel JOSIEN | 29 Avril 2009 (13h52)

 L'agacement du président de la COT qui se démène dans son domaine des officiels pour que l'athlé puisse fonctionner correctement et équitablement, est compréhensible. Les arguments sont de bon sens et d'expérience. Sans officiels qualifiés pas de compétition validée, pas de records homologués, bref pas d'athlètes sans officiels.  Il est donc difficilement entendable que des clubs prétendant au haut niveau n'y prétendent pas également en ce qui concerne les officiels. 

Même si le suivi des jurys s'en trouve compliqué ce pourrait être un encouragement à ce que les clubs fournissent plus que le quota minimum d'officiels qualifiés en les autorisant à effectuer des remplacements si certains sont aussi compétiteurs. Une autre incitation serait d'attribuer des points aux officiels selon leur qualification (voir proposition des nouveaux barèmes) qui  ne sont pas ou choisissent de n'être pas compétiteurs. Ceci ne contredit pas l'application des pénalités actuellement prévues. 

C'est une réflexion et une orientation qui méritent mieux qu'un traitement de question diverse lors d'une réunion CSO ou COT. Il y a un intérêt général à ce que les athlètes soient bien informés des règlements et de la pratique en tant qu'officiel. Imposer le dilemne d'être athlète ou de devenir officiel favorise une rupture sans doute préjudiciable à la pérennisation de l'athlétisme.

Quoi qu'il en soit, ayant été désigné Juge Arbitre Général au 1er tour des interclubs Elite, N1, N2, à Grenoble, c'est aux textes actuels et à l'esprit dans lequel ils ont été écrits, que je me réfèrerai...comme d'ailleurs le font les clubs qui en s'inscrivant "s'engagent à accepter, sans aucune réserve, toutes les dispositions du présent règlement..."

Re[8] c'est le contraire
Édouard ESKÉNAZI | 30 Avril 2009 (19h39)
"tout est permis sauf ce qui est interdit", ce n'est pas la vision latine, mais la vision anglaise des règles.
La vision inverse, "tout est interdit, sauf ce qui est permis", c'est la vision allemande.

Quant à la vision latine que tu évoques, elle se rapprocherait plutôt de "tout est permis, même ce qui est interdit".
Et, pour boucler la boucle, je n'aurais garde d'oublier la vision chinoise: "tout est interdit, même ce qui est permis".

Heureux