L'agacement du président de la COT qui se démène dans son domaine des officiels pour que l'athlé puisse fonctionner correctement et équitablement, est compréhensible. Les arguments sont de bon sens et d'expérience. Sans officiels qualifiés pas de compétition validée, pas de records homologués, bref pas d'athlètes sans officiels. Il est donc difficilement entendable que des clubs prétendant au haut niveau n'y prétendent pas également en ce qui concerne les officiels.
Même si le suivi des jurys s'en trouve compliqué ce pourrait être un encouragement à ce que les clubs fournissent plus que le quota minimum d'officiels qualifiés en les autorisant à effectuer des remplacements si certains sont aussi compétiteurs. Une autre incitation serait d'attribuer des points aux officiels selon leur qualification (voir proposition des nouveaux barèmes) qui ne sont pas ou choisissent de n'être pas compétiteurs. Ceci ne contredit pas l'application des pénalités actuellement prévues.
C'est une réflexion et une orientation qui méritent mieux qu'un traitement de question diverse lors d'une réunion CSO ou COT. Il y a un intérêt général à ce que les athlètes soient bien informés des règlements et de la pratique en tant qu'officiel. Imposer le dilemne d'être athlète ou de devenir officiel favorise une rupture sans doute préjudiciable à la pérennisation de l'athlétisme.
Quoi qu'il en soit, ayant été désigné Juge Arbitre Général au 1er tour des interclubs Elite, N1, N2, à Grenoble, c'est aux textes actuels et à l'esprit dans lequel ils ont été écrits, que je me réfèrerai...comme d'ailleurs le font les clubs qui en s'inscrivant "s'engagent à accepter, sans aucune réserve, toutes les dispositions du présent règlement..."